D4VE

Dans un monde où les robots ont éradiqué l’espèce humaine, une invasion extraterrestre se produit. Divertissant malgré quelques défauts.

La Terre est devenue T3rr3 depuis que les robots ont conquis la planète bleue et éliminé toute forme de vie dans la galaxie. Ancien héros de guerre, devenu simple employé de bureau avec femme et enfant, D4VE s’ennuie… L’arrivée d’extraterrestres, même pacifistes en apparence, lui permettra-t-elle de reprendre du service?

Rien de révolutionnaire a priori dans l’univers du 9e art avec cette invasion extraterrestre. Sauf que dans cette mini-série, publiée en cinq épisodes outre-Atlantique et signée d’un scénariste canadien et d’un dessinateur espagnol, les habitants de la Terre sont des robots. Des machines certes mais pourtant terriblement humaines puisqu’elles ont copié le mode de leur vie de leurs anciens maîtres: boulot, embouteillages, cités pavillonnaires proprettes, journal télévisé, etc. Cette originalité, l’idée de remplacer les voyelles par des chiffres et la montée en puissance en terme d’action rendent la série sympathique. Les planches rythmées de Valentin Ramon sont également entraînantes. Résultat, « D4VE » s’avère divertissant malgré quelques défauts: un récit à la narration quelquefois confuse et, malgré la gravité des évènements, une succession de traits d’humour plus ou moins lourds et irrévérencieux qui finissent par lasser.

Dessinateur: Valentin Ramon – Scénariste: Ryan Ferrier – Editeur: Ankama, label 619 – Prix: 14,90 euros.

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