CECI EST MON CORPS – Tome 1 : Lumière crue

Des gosses de riches qui se perdent dans des paradis artificiels pour tromper leur oisiveté. Une série d’anticipation prometteuse qui s’annonce palpitante.

Los Angeles dans un futur proche. Recluse dans des quartiers sécurisés, la jeunesse jet-setteuse s’ennuie. Heureusement, grâce aux progrès des biotechnologies, on peut désormais louer le corps d’un pauvre pour vivre des aventures à se donner des frissons… Avec ces nantis (toujours plus fortunés) et ces miséreux physiquement séparés, les premières page de « Ceci est mon corps » rappellent un certain nombre de séries comme « Golden City » ou « Le petit monde ».

Ce premier tome nous montre d’ailleurs longuement la vie de ces riches – faite de luxe, de paradis artificiels, d’excès en tous genres et… d’ennui – qui « ont fini de s’apitoyer sur la condition humaine, qui ont reconnu qu’ils s’en branlaient et préféraient bronzer tranquilles ». Le héros est un de ces jeunes là. Peut-être un peu moins pire que les autres, plus lucide en tout cas, ce qui fait qu’il nous semble moins antipathique.

Mais passée la longue introduction, le récit s’écarte des séries sus-nommées. Le thème n’est plus le capitalisme mais la définition de l’Homme, ni plus ni moins: un être humain ne peut-il être qu’un cerveau ou bien la notion de corps est-elle essentielle? Le propos s’annonce captivant tandis que le suspense croît jusqu’à la dernière planche. Heureusement, le deuxième tome qui clôturera le premier cycle vient déjà de débarquer dans les librairies!

Bamboo

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