Uderzo veut « mettre à l’abri » les planches d’Astérix

En conflit avec sa fille, le dessinateur envisage de se tourner vers la Bibliothèque nationale pour mettre à l’abri les planches originales du célèbre Gaulois.

Ca ne s’arrange pas entre Albert Uderzo et Sylvie. Alors que père et fille ne s’adressent « plus la parole » depuis que Sylvie Uderzo a contesté l’autorisation donnée à Hachette Livre de poursuivre les aventures d’Astérix après sa disparition (article du 26/01/2009), le conflit familial se durcit encore: Albert Uderzo « pense se diriger vers la Bibliothèque nationale pour mettre à l’abri toutes les planches originales » (soit environ 1.300) des aventures d’Astérix. « Je ne veux pas qu’après ma mort tous mes dessins soient disséminés ou vendus à des collectionneurs ! » explique-t-il.

Albert Uderzo accuse par ailleurs son gendre Bernard Boyer de Choisy, ancien responsable de la communication d’Albert-René, d’avoir, selon l’AFP, engagé des campagnes marketing inappropriées, qui ont selon lui dégradé l’image d’Astérix, et des dépenses somptuaires. De son côté, Bernard de Choisy a estimé dans Le Figaro qu’Albert Uderzo est manipulé par son avocat dont le but est selon lui de créer une fondation et de récupérer les 1.300 planches originales d’Albert Uderzo. Des accusations démenties par l’avocat.