« Sociorama », nouvelle collection documentaire de Casterman

Des auteurs de bande dessinée adaptent en fiction des enquêtes sociologiques de terrain.

« Lorsque Howard, jeune vigile de centre commercial et fan de porno amateur, rencontre la star du genre, il saisit l’occasion de se faire inviter sur un tournage pour faire ses premiers pas comme acteur. Mais de l’autre côté du miroir, la production d’un film pornographique se révèle moins glamour : la fabrication des fantasmes sexuels, c’est un travail des corps souvent trivial et éprouvant, soumis jusqu’à l’absurde aux logiques commerciales du genre. «  « La Fabrique pornographique » est l’un des deux premiers albums de la collection Sociorama de Casterman, paru le 3 février et dessiné par Lisa Mandel d’après une enquête de Mathieu Trachman.

Sociorama propose en effet de raconter les dessous de notre société en bande dessinée réunissant des auteurs curieux de sociologie et des sociologues amateurs de BD membres de l’association Socio en cases. Contrairement à « La petite bédéthèque des savoirs » – nouvelle collection de bandes dessinées didactiques du Lombard construites comme des approches sérieuses, vulgarisées et ludiques, et non comme des récits de fiction – Sociorama propose des fictions ancrées dans les réalités du terrain.
Sorti en même temps que « La Fabrique pornographique », « Chantier interdit au public » (Claire Braud et Nicolas Jounin) s’intéresse aux coulisses du secteur du BTP, entre emplois de sans-papiers, plaisanteries racistes et négligence des règles de sécurité… Suivront le 13 avril 2016 « Séducteurs de rue » (Léon Maret et Mélanie Gourarier) sur les motivations des groupes de jeunes hommes arpentant les rues des grandes villes occidentales pour expérimenter sur des femmes rencontrées au hasard leurs différentes techniques de drague et « Turbulences » (Anne Lambert et Baptiste Virot).

Le Lombard lance sa « Petite bédéthèque des savoirs »

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