Sandrine Revel remporte le prix Artémisia 2016 avec « Glenn Gould, une vie à contretemps »

L’association avait sélectionné vingt albums de bande dessinée pour cette récompense exclusivement destinée aux femmes.

Quelques jours après la polémique autour du sexisme du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, le 9e Prix Artémisia – qui récompense un album réalisé intégralement par une ou plusieurs femmes – a été attribué ce 9 janvier à Sandrine Revel pour « Glenn Gould, une vie à contretemps » paru chez Dargaud. Cette biographie retrace la vie du célèbre pianiste canadien pour tenter de comprendre sa personnalité cachée… Pourquoi a-t-il arrêté si brutalement sa carrière de concertiste? Pourquoi est-il devenu une des premières figures de l’ère médiatique à vouloir disparaître? » La date ne doit rien au hasard puisqu’il s’agit de la date anniversaire de la naissance de Simone de Beauvoir, qui a participé au mouvement de libération des femmes dans les années 1970. L’association avait sélectionné vingt albums de bande dessinée pour cette récompense exclusivement destinée aux femmes.

Théa Rojzman a quant à elle reçu la mention spéciale du jury pour « Mourir (ça n’existe pas) ». « Un récit intimiste et poignant magnifiquement réalisé en couleurs directes à l’aquarelle qui aborde les thèmes forts du traumatisme, de la souffrance et de la folie » a noté l’association Artemisia. 

Le Prix Artemisia 2015 avait été remis à Barbara Yelin pour « Irmina » paru aux éditions Actes Sud – L’An 2.

Prix Artémisia : les nominées 2016

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