Quai Des Bulles 2016: Clérisse, Smolderen, Meurisse et Néjib distingués
« L’Été Diabolik », « La légèreté » et « Stupor Mundi » ont été distingués dans le cadre du festival de Saint-Malo du 28 au 30 octobre dernier.
Le prix Ouest-France Quai des bulles 2016 a été décerné à « L’Été Diabolik » (Dargaud) d’Alexandre Clérisse et Thierry Smolderen, dans le cadre du festival de Saint-Malo du 28 au 30 octobre dernier, par un jury composé de lecteurs du quotidien âgés de 18 à 35 ans. L’histoire se déroule à l’été 1967: Antoine, 15 ans, remporte un petit tournoi de tennis contre Erik.Mais le résultat ne semble pas au goût du père d’Erik qui s’en prend alors à Louis, père d’Antoine. Cet incident aurait pu en rester là mais il va être le point de départ d’une succession d’événements bizarres…
Quai des Bulles a décerné par ailleurs son Grand Prix de l’affiche à Michel Plessix et son Prix Coup de cœur à « La légèreté » de Catherine Meurisse.
Le festival a également accueilli la remise du prix Révélation Jeunes talents bande dessinée par la société des Auteurs dans les arts graphiques et plastiques (Adagp). Ce prix qui vise à valoriser et encourager le travail de jeunes auteurs de BD récompense un auteur européen ayant publié au maximum trois albums.
En distinguant Néjib pour « Stupor Mundi » paru chez Gallimard, le jury a salué « la richesse de l’épure, le travail sur la couleur en aplats minimalistes » de l’album. « L’efficacité narrative, le rythme soutenu, le dessin clair au service d’un propos ambitieux avec des préoccupations contemporaines (…) démontrent une réflexion de l’auteur « en image » sur l’histoire de l’image et de sa place dans la société », a-t-il précisé. « Stupor Mundi » raconte les aventures d’Hannibal Qassim El Battouti, un éminent savant arabe du XIIIe siècle qui débarque dans les Pouilles à Castel del Monte, refuge d’érudits en tous genres. Accompagné de sa fille Houdê, paralysée, et d’El Ghoul, son serviteur masqué, il a dans ses bagages une invention extraordinaire: la photographie. Pour obtenir la protection de Frédéric II et continuer ses recherches, il lui faudra retrouver une formule chimique disparue, réaliser un faux saint-suaire… et lutter contre les forces ennemies liguées contre lui.
Né en Tunisie en 1976 et auteur également de « Haddon Hall – Quand David inventa Bowie », Néjib recevra une dotation de l’Adagp et aura son portrait filmé par Arte et diffusé sur le site d’Arte Creative.
– Lire notre chronique de « L’été diabolik »