Le festival d’Angoulême risque d’être « une usine à gaz institutionnelle »

Les premières conclusions du médiateur sur l’avenir de la manifestation ont du mal à convaincre Benoît Peeters, président des Etats généraux de la BD.

Nommé par la ministre de la Culture afin de « refondre la gouvernance du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême et de définir la répartition des responsabilités qui s’y attachent », le médiateur Jacques Renard a rendu ses premières conclusions mi-juillet. Benoît Peeters, scénariste et président des Etats Généraux de la bande dessinée, ne cache pas sa déception face à ce rapport « général dans ses intentions et très institutionnel dans son approche », rapporte le quotidien Charente Libre. « Une usine à gaz institutionnelle », craint-il alors que le « grand zinzin » mis en place pour coordonner le festival n’intègre pas les Etats Généraux de la BD.

Autre point d’inquiétude: « Qui va incarner le festival quand il faudra présenter l’édition 2016? » alors que le choix de Franck Bondoux, directeur de la société organisatrice 9eArt+, « un communicant catastrophique », lui semble difficile.

Festival d’Angoulême : les premières conclusions du médiateur

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