La fille Uderzo gagne aux Prud’hommes contre son père

Les juges ont estimé que le licenciement pour faute grave de Sylvie Uderzo n’était pas fondé. Elle recevra 270.000 euros d’indemnités.

Les éditions Albert-René d’Albert Uderzo ont été condamnées ce mardi 17 mars par les prud’hommes de Paris à verser des indemnités de licenciement à Sylvie Uderzo de Choisy. La fille d’Albert Uderzo contestait son licenciement pour faute grave (des absences répétées notamment) de son poste de directrice générale de la société éditrice des neuf derniers albums d' »Astérix ».

Sylvie Uderzo qui réclamait 776.000 euros de dommages et intérêts, recevra l’intégralité des indemnités légales, soit 270.000 euros.

Père et fille sont en froid depuis qu’Albert Uderzo a cédé en décembre dernier à Hachette Livre les 40% de participation qu’il détenait dans Albert-René. Avec l’acquisition des 20% détenus par la fille de René Goscinny, Hachette détient désormais une participation majoritaire contre 40% toujours détenus par Sylvie Uderzo.

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