Festival d’Angoulême: la rebellion s’organise

Le mouvement « Les indignés de la bande dessinée d’Angoulême » lance une pétition pour dénoncer le contrat entre la manifestation et la société organisatrice 9e Art+.

Initié par deux de ses anciens cadres, Yves Poinot et Jean Mardikian, dans le but de « proposer une vision renouvelée du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême », le mouvement « Les indignés de la bande dessinée d’Angoulême » vient de lancer une pétition. Objectif: dénoncer le contrat qui lie le FIBD à l’organisateur 9e Art+ depuis huit ans et qui doit être dénoncé d’ici le 30 juin 2015 au plus tard. La pétition, qui vise 200 signatures, en a déjà récolté plus d’une centaine.

Parmi les ambitions des « Indignés de la bande dessinée d’Angoulême », il y a la volonté que « les créateurs redeviennent les âmes essentielles de cette manifestation », « les éditeurs soient accueillis sérieusement et sereinement », « les festivaliers soient considérés comme autre chose que des porte-monnaie », « le Festival se redonne une vraie ambition éditoriale » et qu’il soit « géré dans la transparence nécessaire aux citoyens et contribuables ».

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