Festival d’Angoulême: « Bondoux doit partir » selon les Indignés de la BD

Les appels à la démission du délégué général de 9eArt+, la société organisatrice de la manifestation se succèdent.

Les Indignés de la BD, mouvement initié l’an dernier par deux anciens présidents du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême Yves Poinot et Jean Mardikian dans le but de « proposer une vision renouvelée du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême », sont on ne peut plus clair. Dans un communiqué intitulé « Pourquoi M. Bondoux doit partir. Pour la reconstruction d’un nouveau festival d’Angoulême » et publié ce vendredi, ils s’interrogent sur la « piètre qualité » des expositions, le manque de transparence sur « l’utilisation des fonds publics, sur sa fréquentation, sur sa stratégie » et « sur les commissions prélevées par Partnership Consulting (l’autre société de M. Bondoux) sur les apports des sponsors ». « Pourquoi la secrétaire de l’association du FIBD a-t-elle démissionné de son poste? Est-ce parce que M. Bondoux dirige tous les débats et vote des CA et AG de l’association dont il est à la fois le prestataire et le bailleur et en rédige lui-même les PV ? », poursuit le communiqué. Et de poursuivre sur les nombreux griefs qui lui sont reprochés: « Pourquoi M. Bondoux a-t-il tenté de s’approprier les marques du festival l’an dernier ? », « Pourquoi, alors que le Président de l’association a bien dénoncé le contrat qui la lie à 9eArt+, M. Bondoux réfute-t-il la validité de cette dénonciation? »

Pour les collectivités territoriales, l’heure est donc venue, selon le communiqué, « de prendre leurs responsabilités ». Nous, les Indignés de la bande dessinée d’Angoulême, sommes prêts à apporter notre aide et nous savons que de nombreux citoyens, auteurs et éditeurs sont prêts à faire de même. Les Indignés de la bande dessinée d’Angoulême en appellent à toutes les bonnes volontés qui partagent notre ambition pour « un nouveau Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême » ».

Le communiqué des Indignés de la BD survient quelques jours après les déclarations de Joan Sfar évoquant un « Bondoux qui emmerde tout le monde et qu’on n’ose pas virer parce qu’on est très bien élevé » et celles de Jean Mardikian qui appelait Franck Bondoux « à démissionner sans tarder ».

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