Diffusion d’images pédopornographiques: Vivès visé par une enquête
L’association Fondation pour l’enfance avait déposé plainte contre l’auteur et deux de ses éditeurs.
Bastien Vivès, au coeur d’une vive polémique qui a conduit le Festival international de la bande dessinée d’Angoulême 2023 à retirer de sa programmation l’exposition qui devait être consacrée à l’auteur, fait désormais l’objet d’une enquête préliminaire confiée à la Brigade de protection des mineurs, selon le parquet de Nanterre.
Cette enquête fait suite à la plainte déposée en décembre dernier par l’association Fondation pour l’enfance pour diffusion d’images pédopornographiques. Les éditeurs qui ont publié trois de ses albums en 2011 et 2018 – qui « livrent des représentations de mineurs, dans des situations sexuellement explicites, présentant indubitablement un caractère pornographique » selon la plainte – sont également visés: il s’agit des Requins Marteaux pour «Les Melons de la Colère» et «La décharge mentale» et de Glénat pour «Petit Paul».
Une autre association, Innocence en danger, avait également déposé plainte auprès du parquet de Paris fin décembre également contre Bastien Vivès et les mêmes maisons d’édition pour diffusion d’images pédopornographiques, incitation à la commission d’agressions sexuelles sur mineurs et diffusion à un mineur de messages violents.