C’est parti pour le nouveau musée de la BD d’Angoulême
Le musée qui accueille « la plus importante » collection de dessins originaux d’Europe a été inauguré ce samedi dans d’anciens chais sur la rive droite de la Charente.
Cela faisait dix ans que la ville du Festival international de la bande dessinée était privée de musée, depuis la fermeture de la première structure devenue trop exiguë au sein du Centre national de la bande dessinée et de l’image (CNBDI). Depuis ce samedi 20 juin 2009, cette absence est réparée: les Angoumoisins et un parterre d’officiels – parmi lesquels le maire de la ville Philippe Lavaud et la présidente de la région Poitou-Charente Ségolène Royal – ont pu découvrir le nouvel espace installé dans d’anciens chais du quartier Saint-Cybard, sur la rive droite de la Charente.
Labellisé musée de France et partie intégrante de ce qu’il faut appeler désormais la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image (CIBDI), l’édifice accueille selon ses responsables « la plus importante collection de dessins originaux d’Europe » avec quelque 8.000 planches et dessins originaux d’artistes français et étrangers et 110.000 revues, de Töpffer à Zep en passant par Les Pieds Nickelés, Corto Maltese, Trondheim ou les magazines Pilote et Métal Hurlant. Objectif: retracer l’histoire de la bande dessinée à travers quatre séquences chronologiques de 1833 à nos jours.
D’une surface totale de 4.500m2, le musée abrite en plus des salles d’expositions à la scénographie sobre et à la lumière douce, des locaux d’animation, un auditorium et une librairie de quelque 40.000 titres.
Le musée de la BD aura coûté 9,65 millions d’euros financés par l’Europe, l’Etat, la Région et le Syndicat mixte du Pôle image d’Angoulême (Magelis).