1,45 million pour 15 toiles de Bilal

La vente aux enchères des oeuvres de l’auteur de la « Trilogie Nikopol » a dépassé les attentes. Avec une moyenne de près de 100.000 euros par tableau.

Aux enchères, Enki Bilal fait toujours vendre. Mais avec la dernière vente aux enchères d’Artcurial, l’auteur de BD d’origine yougoslave (« Animal’z », « La ville qui n’existait pas », « Trilogie Nikopol », etc) a bel et bien confirmé son statut d’artiste vivant le plus coté du 9e art.

Plus de quinze ans après avoir réalisé sa série de toiles intitulée « Bleu Sang », Bilal mettait cette semaine aux enchères une nouvelle série d’œuvres grand format: « Oxymore »mariant ses thèmes de prédilection comme la femme, la sensualité, le couple, l’animalité ou le chess-boxing, sport dont il est l’inventeur et qui allie la boxe anglaise et les échecs..

Lors de la vente ce lundi, cinq lots sur quinze ont dépassé les 130.000 euros, dont « La Folle du roi » vendu 175.574 euros (le triple de son estimation de 60.000 à 80.000 euros), « Chessboxer » parti à 151.574 euros (estimé de 60.000 à 80 000 euros) et le triptyque « Oxymore Skin » (189 500 euros). Au total, la vente a rapporté la somme rondelette de 1,45 million d’euros.

En 2008, Artcurial avait vendu une planche de « La tétralogie du monstre » pour quelque 145.000 euros et en 2007, un original de « Bleu sang » d’Enki Bilal avait été adjugé à 177.000 euros. Cette dernière oeuvre reste à ce jour la plus chère d’un artiste de BD vivant devant « La Folle du roi », selon la maison Artcurial.

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