HOMIES

Retour dans les années 90 avec quatre récits se déroulant à Los Angeles et mettant en scène le gangs chicano des Homies. Nostalgie et humour sont au programme d’un album pavé de bonnes intentions mais assez maladroit.

Le gang chicano des Homies n’est pas mort. Phénomènes de la culture pop dans les années 90, les personnages à la fois héros de BD et art toys reviennent dans un recueil de quatre récits indépendants scénarisés par leur créateur David Gonzales et Elliott R. Serrano: le mariage de Gata et Hollywood, deux membres des Homis; l’organisation d’un match de catch de solidarité pour sauver le centre communautaire du quartier; le fantôme de La Llorona qui apparaît sous un pont; et un extraterrestre qui se retrouve clandestin au barrio Quién Sabé.

Pour les amateurs du Label 619 d’Ankama et des ambiances hispaniques un peu olé olé avec des bad boys, de la testostérone et des pépés bien roulées, « Homies » sonne comme un invitation. Malheureusement, malgré toute notre bonne volonté, on a du mal à rentrer dans ces histoires. Certes le trait d’Andrew Huerta qui donne à ses personnages des airs de robot est particulier et pèse parfois sur la lisibilité des planches mais les histoires elles-mêmes manquent d’intérêt et on ne saisit pas toujours l’humour qui s’en dégage. Dommage, on se rattrapera avec, en fin d’album, de jolies illustrations tirées du artbook « Homies – A David Gonzales Retrospective ».

Dessinateur: Andrew Huerta – Scénariste: David Gonzales, Elliott R. Serrano – Editeur: Ankama, Label 619 – Prix: 15,90 euros.

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