UNDER THE SAME MOON – Tome 1
L’histoire de trois amis d’enfance, deux garçons et une fille, qu’une tragédie vient séparer. Un premier tome plein d’émotion parfaitement construit. Prenant.
Récompensé par le Prix d’excellence du Japan Media Arts Festivals en 1999, « Under the same moon » est aujourd’hui publié en France. Le récit démarre par l’évasion de Gen Minashiro d’une maison de redressement. Qui est-il? Pourquoi était-il enfermé? Pourquoi s’est-il évadé? Autant de questions qui trouveront leur réponse dans le premier tome et les suivants.
Des années auparavant, Gen Minashiro – surnommé Don-Chan – a vécu une formidable histoire d’amitié avec deux autres enfants, son meilleur copain Tetsuya et une enfant malade Emi. Don-Chan avait promis à la fillette de réaliser son portrait chaque année jusqu’à son 20e anniversaire mais un tragique accident finit par les séparer.
L’histoire de fond, comme le graphisme, est assez classique des mangas, celle d’un triangle amoureux et d’un lourd secret gardé depuis l’enfance. Rien de particulièrement original en apparence donc mais le soin apporté par Seiki Tsuchida à ses personnages séduit. Don-Chan attire immanquablement la sympathie. Pourvu d’un don mystérieux – celui de pouvoir dessiner les pensées de son interlocuteur -, ce garçon un peu autiste est aussi hyper sensible et parfaitement sincère dans ses sentiments. Le récit est d’autant plus prenant qu’il est habillement construit avec une succession de flash backs et des séquences action-sentiments bien dosés. Les pièces du puzzle se mettent en place petit à petit sans qu’on ait le sentiment de ne rien y comprendre ou au contraire d’avoir deviner toute l’histoire. Et avec six tomes encore à venir, c’est une très bonne nouvelle.