Prix 2007 Raymond Leblanc

Les travaux des six lauréats du Prix 2007 de la Fondation Raymond Leblanc.

« Osez, osez, car le possible est toujours un petit pas après… l’impossible », cette citation de Jacques Salomé, psychosociologue et écrivain, avait servi de thème au 1er concours de BD organisé par la Fondation Raymond Leblanc en 2007. En jeu, 10.000 euros pour le premier lauréat, l’édition d’un album collectif pour les six premiers et l’exposition des travaux des 15 premiers.

Cet album est donc la compilation des six meilleurs travaux avec sur la plus haute marche du podium « Nanobiotics » de Benec et Giuseppe Liotti qui ont « osé l’impossible » dans une histoire de robots microscopiques balancés dans l’ADN d’un humain afin de contrôler en permanence son état de santé. Dans un autre style, Jonathan Mildern et J.M. Ken Niimura ont choisi de mettre en scène une « Juste », une jeune femme qui arrachera un petit garçon des mains des nazis pendant la guerre.

« Trouble-fête » d’Aelys Hasbun et Alain Munoz se sont intéressés à une équipe de pirates en quête du perroquet idéal tandis que Philippe Dardelet et Clément Marquaire (« Une clope ») ont pris pour héros un pauvre type accro à la cigarette. Avec « Le taureau » de Marco Galli, le personnage principal est un mari trompé. Enfin, Léo Maret nous prouve par A+B que « l’homme s’en sort toujours quand il s’en donne les moyens ».

La compilation de ces récits primés offre logiquement quelque chose de très varié tant au niveau du sujet que du style. Affaire de goût et de sensibilité avant tout, le premier prix de la Fondation n’est pas celui que l’on préfère, le récit drôle et imaginatif de Léo Maret se révélant bien plus séduisant.

Pas indispensable dans les bibliothèques, « Prix 2007 Raymond Leblanc » permet néanmoins de découvrir de nouvelles signatures qui s’inscriront peut-être un jour au panthéon de la BD…

Alors que Raymond Leblanc, cofondateur du Journal de Tintin, est décédé en mars 2008, la deuxième édition du concours de sa fondation été lancée sur le thème « Héroïne(s) ».

Le Lombard

Share