PALOMA – Tome 1. Espionne avant tout
Espionne aussi efficace qu’énergique, Paloma Crescendo enchaîne les missions. Une ambiance décalée accrocheuse qui aurait mérité une intrigue plus élaborée.
Paloma Crescendo est un joli brin de fille mais c’est surtout une redoutable agent secret qui n’a pas froid aux yeux et qui enchaîne les missions pour le compte de la Global Italian Service, créée notamment par feu son père, inventeur de génie.
Fruit de la nouvelle collaboration d’Ancestral Z et de Mojo après « Chaosland », « Espionne avant tout » démarre le 8 mars 1973 à la frontière franco-suisse en pleine mission de sauvetage du patron de l’agence. Un début à l’image du reste de l’album, c’est-à-dire ultra-vitaminé, car Paloma est du genre à ne jamais prendre le temps de souffler. Venise, Turquie, France, Népal, etc, tout va donc très très vite, y compris pour le lecteur. Ce dernier a l’impression de partir dans tous les sens tout en ne faisant que survoler des missions décidément trop faciles pour notre belle espionne. C’est dommage car cette nouvelle série d’espionnage – à cheval entre l’hommage et la parodie – baigne dans une ambiance seventies graphiquement réussie et fonctionne sur un intéressant mélange d’absurde et d’humour, une sorte de mix entre « Austin Powers » et « OSS 117 ».