LES AFFREUX – Tome 1. Dumont père & fils

Bourre-pifs, règlements de compte et dialogues façon Audiard au menu de ce polar pour les nostalgiques de Gabin, Venura, Blier et les autres. Plutôt sympathique.

Lyon, juin 1963. Un hold-up tourne mal. Deux braqueurs sont tués, un autre est arrêté, le dernier s’enfuit. L’affaire aurait pu en rester là si l’individu interpellé n’était pas le frère de Devineau, un chef du grand banditisme, qui n’apprécie pas que l’on fasse ainsi des vagues autour de lui. Celui-ci ordonne à Dumont, le braqueur qui est parvenu à s’échapper, d’aller éliminer un type, histoire d’effacer son ardoise… Mais Dumont a de l’amour-propre et n’aime pas qu’on le commande, il supprime deux bras-droits du boss avant de se faire la malle.

Cela fait bien longtemps qu’ils ont disparu du grand écran mais pour « Les Affreux », ils se retrouvent tous réunis: Lino Ventura, Bernard Blier, Jean Gabin, Michel Constantin, Louis de Funès, Francis Blanche et on en passe prêtent leurs visages aux différents personnages de l’album. Des tronches comme on en fait plus, avec une ambiance de polar digne des années 50-60 et un hommage appuyé aux dialogues d’Audiard. Bref ça flingue, ça bastonne, ça discute devant un verre de whisky, avec en toile de fond une histoire de délation pendant l’occupation allemande.

Le résultat est un récit qui manque un peu de rythme et dont certaines scènes s’étirent en longueur, mais qui reste agréable. Les nostalgiques du cinéma de cette époque auront même parfois l’impression d’entendre parler les protagonistes!

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