L’ENFANT MAUDIT – Tome 2. La marque 0

Gabriel se rend en Allemagne pour retrouver les traces de son père. Clôture rythmée d’un diptyque sur le thème de la quête d’identité.

Suite et fin d’une quête identitaire prenant racine durant la Seconde Guerre mondiale. Nous sommes en 1968. Après avoir découvert auprès d’une prostituée rouennaise que sa mère avait durant la guerre batifolé avec l’occupant allemand, Gabriel se rend à Berlin aux archives de la Wehrmacht pour tenter de retrouver les traces de son père potentiel. Mais lorsqu’il rencontre enfin l’ancien soldat, une surprise l’attend et de nouvelles questions l’assaillent.

Le premier opus qui, soutenu par le dessin semi-réaliste de Monin, s’attardait largement sur les émotions des personnages laisse ici la place à un récit beaucoup plus actif. Le rythme s’accélère, l’intrigue tourne au dramatique et les rebondissements autour du passé de Gabriel s’enchaînent. A plusieurs reprises, alors qu’on pense que le jeune homme est arrivé au bout de sa quête, de nouvelles informations l’o. Passée la surprise de ces rebondissements en cascade, on se laisse finalement porter par cette histoire bien construite et qui laisse l’impression que Gabriel court sans cesse après quelque chose qu’il ne pourra jamais rattraper.

Le scénariste Laurent Galandon est encore dans l’actualité chez Bamboo avec le premier tome de « La lignée », où génération après génération l’aîné meurt à 33 ans. Encore une histoire de famille donc.

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