LE JEUNE LOVECRAFT
Les aventures de jeunesse fictives du romancier américain. Pour fondus des ambiances lovecraftiennes et des apprentis sorciers.
Le scénariste José Olivier ne s’en cache pas: « Si vous avez acheté cette BD c’est sûrement parce que vous connaissez déjà HP Lovecraft », écrit-il en préambule de ce petit album noir et blanc au format à l’italienne. Et en effet, connaissant l’univers fantastique et macabre du célèbre écrivain américain comme sa personnalité machiste, xénophobe et misanthrope, une plongée dans son enfance – même revisitée – est plutôt alléchante. C’est la maison d’édition espagnole Diabolo a fait son entrée dans les librairies françaises qui nous la propose.
Mais « Le jeune Lovecraft » n’a que peu à voir avec l’écrivain qui connût une enfance solitaire et morne. Les références à Lovecraft sont surtout des clins d’oeil parmi d’autres références littéraires et musicales chères aux deux auteurs et les petits strips pourraient tout aussi bien raconter les aventures d’un enfant lambda (aux idées certes un peu tordues) sur fond d’humour noir et d’atmosphère gothique. Certains gags sont drôles mais globalement ce « Jeune Lovecraft » peine à convaincre.