J’AIME PAS LES GENS QUI SE PRENNENT POUR…
Avec Cestac, les prétentieux et les emmerdeurs de tout poil en prennent pour leur grade. Ca défoule.
Florence Cestac n’aime pas les gens qui se la pètent. Jean Teulé, auteur de l’humoristique préface du nouvel album de celle qui fut Grand Prix de la ville d’Angoulême 2002, s’en est rendu compte. D’ailleurs Cestac n’aime pas beaucoup de monde finalement: le mec qui se prend pour un mari parfait, le dessineux qui se prend pour Michel-Ange, la fille qui se prend pour la psy de service, la concierge qui se prend pour la gardienne du temple, etc. En 64 pages vengeresses, la dessinatrice propose ainsi un large éventail de portraits façon gros nez, des emmerdeurs stéréotypés qui vous rappelleront forcément quelqu’un. C’est bien vu, plutôt rigolo et à la dixième et dernière case l’emmerdeur finit toujours par se faire ridiculiser ce qui fait évidemment du bien. Parce qu’être prise pour une imbécile, Cestac, elle n’aime pas du tout du tout!
