Uderzo n’est pas victime d’abus de faiblesse

La justice n’a pas suivi la fille du dessinateur qui accusait l’entourage de son père de profiter de son état de santé pour influer sur la gestion de son œuvre et de sa fortune.

Albert Uderzo n’est pas victime d’abus de faiblesse, vient de trancher le parquet de Nanterre qui a rendu une ordonnance de non-lieu et évoqué un homme « lucide », qui « possède une pleine capacité à prendre des décisions ».

« Les hommes de l’entourage de M. et Mme Uderzo ont progressivement mis en place une stratégie d’éloignement et de rupture entre le père et la fille » avait pourtant déclaré l’avocat de Sylvie Uderzo, la fille du cocréateur d’Astérix qui avait décidé de porter plainte en 2011 après son licenciement pour faute lourde des éditions Editions Albert René en 2007.

Le conflit familial est cependant loin d’être clos: outre le fait que Sylvie Uderzo aurait l’intention de faire appel de cette décision, celle-ci a porté plainte en septembre 2013 contre l’expert-comptable du dessinateur, Armand Turquet, pour faux témoignage. Quant au dessinateur lui-même, il a décidé il y a quelques semaines de porter plainte contre sa fille et son gendre Bernard Boyer de Choisy pour « violences psychologiques »

Uderzo porte plainte contre sa fille

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