Les superhéros passés au crible de « Sciences et Avenir »

Dans son numéro de juillet, le magazine s’interroge: y a-t-il une réalité scientifique dans les superpouvoirs des X-Men, Spiderman, Daredevil ou Superman ?

« Certes nous n’aurons jamais la vitesse d’un Superman ou la puissance d’un Hulk. Mais nous ne sommes qu’à quelques encablures de certains superhéros », affirment en préambule David Larousserie et Hervé Ratel dans un dossier intitulé « La science des superhéros », dans le numéro de juillet 2003 de « Sciences et Avenir ».

Batman est sans doute le plus proche de nous car il n’a pas de pouvoirs surnaturels. Son secret, c’est l’entraînement et de nombreux gadgets. Et la technologie aidant, les hommes sont désormais capables de créer des vêtements techniques aussi performants que son fameux costume.

Daredevil, lui, est aveugle mais se déplace comme une chauve-souris. Dans le film, il « voit » même des scènes grâce à la pluie! Incroyable mais pas si éloignée que ça d’une nouvelle technique de vision artificielle développée par des informaticiens.

En revanche, Flash est capable de se déplacer plus vite que le son. Mais à 1.300km/h, le superhéros devrait logiquement consommer 10.560 tablettes de chocolat par kilomètre pour avoir assez d’énergie ! Hulk, censé pouvoir sauter jusqu’à 1km en hauteur, serait – sous l’effet de l’accélération – « écrabouillé comme un gros insecte ». Et Superman ne pourrait arrêter à la force de ses bras un train des milliers de fois plus lourd que lui, forces de friction obligent… Quant à Spiderman, sa capacité à grimper aux murs sans tomber sous le poids de son corps pourrait être crédible à une condition: que le superhéros tienne davantage du gecko (aux pattes adhésives) que de l’araignée !

Un dossier qui passionnera les fans de comics avides de révélations sur leurs superhéros.

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