Les éditeurs menacent de boycotter le festival d’Angoulême 2017

Dans un communiqué intitulé « Sauvons le festival d’Angoulême », 41 éditeurs exigent « une refonte radicale » de la manifestation.

Après un 43e Festival international de la bande dessinée d’Angoulême marqué par de nombreuses polémiques, l’édition 2017 ne s’annonce pas non plus sous les meilleurs auspices. Dans un communiqué commun intitulé « Sauvons le festival d’Angoulême », 41 éditeurs de bande dessinée du Syndicat national de l’édition et du Syndicat des éditeurs alternatifs (1) annoncent en effet leur intention de « ne pas participer à la prochaine édition du FIBD si une refonte radicale n’est pas mise en œuvre dans les meilleurs délais. » « Le Festival doit être repensé en profondeur, dans sa structure, sa gouvernance, sa stratégie, son projet et ses ambitions », estiment-ils, soulignant « les errements de la dernière édition: absence de femmes dans la liste des auteurs éligibles au Grand Prix de la Ville d’Angoulême, mécontentement des auteurs souvent mal traités par l’organisation, baisse de la fréquentation, opacité dans les sélections des prix, cérémonie de clôture désastreuse ».

En en appelant à l’Etat, les éditeurs demandent donc une rencontre avec la ministre de la Culture et la nomination d’un médiateur.


(1) Casterman, Dargaud, Delcourt, Denoël, Fluide Glacial, Futuropolis, Gallimard, Glénat, Jungle, Le Lombard, Panini, Rue de Sèvres, Sarbacane, Soleil, Urban, Vents d’ouest, Anathème, Arbitraire, L’Association, Çà et Là, La Cafetière, La Cerise, La 5ème Couche, Cornélius, Editions 2024, Frémok, Ici Même, Ion, L’Egouttoir, L’Employé du Moi, L’Oeuf, Le Lézard Noir, Les Requins Marteaux, Les Rêveurs, Misma, Pré Carré, Radio As Paper, Super Loto, Vide Cocagne, Même Pas Mal, The Hoochie Coochie.

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