Le suffixe « -ix » n’est pas l’apanage d’Astérix

La justice européenne a estimé que d’autres noms de marques se terminant ainsi peuvent être déposés.

Ce n’est pas parce que la série « Astérix » joue depuis des années avec le suffixe « -ix » qu’elle en aurait le « droit exclusif ». La Cour européenne de justice (CEJ) vient en effet de rejeter le recours déposé par les Editions Albert-René qui contestaient le nom choisi par l’opérateur de téléphonie mobile Orange pour le nom d’une marque de produits, « Mobilix ».

La Cour a estimé qu’il n’existait « qu’une très faible similitude visuelle » entre Mobilix et Obélix contrairement à ce que déclarait l’éditeur de bandes dessinées. Selon la justice européenne, le terme Mobilix « peut être facilement perçu comme faisant référence à quelque chose de mobile ou à la mobilité » tandis qu’Obélix « sera aisément identifié par le public au personnage corpulent de la série ».

Enfin une bonne nouvelle pour les sociétés qui souhaitent déposer des marques se terminant par le suffixe « -ix ». Le litige avec l’opérateur Orange n’est la premier du genre en effet. En 2001, pour le même nom – « Mobilix » -, les éditions Albert-René avaient gagné le procès qui les opposaient à l’entreprise allemande Werner Heuser (WH). En 2003 également, l’éditeur avait attaqué le groupe électrique italien Trucco qui souhaitait enregistrer l’appellation « Starix ».

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