L’affaire Thévenet/FIBD aux prud’hommes

L’avocate de l’ancien directeur du festival a demandé un « sursis à statuer ». La justice se prononcera dans un mois.

L’affaire qui oppose le Festival international de bande dessinée à Angoulême et son ancien directeur général a connu sa première audience ce lundi 19 février devant les prud’hommes. Rappelons que Jean-Marc Thévenet conteste son licenciement pour « faute grave » il y a un an pour ne pas avoir respecté une clause d’exclusivité en travaillant pour la future biennale d’art contemporain du Havre.

Mais comme nous l’évoquions il a quelques jours (notre info du 9/02/2007), l’ancien directeur a également porté plainte au pénal pour le vol d’un document qui prouverait que le Festival connaissait parfaitement sa double activité.

Devant les juges prud’homaux, Me Pelletier, avocate de Jean-Marc Thévenet, a donc demandé un « sursis à statuer », estimant qu’on ne pouvait se pencher sur l’affaire aux prud’hommes sans avoir examiné le dossier au pénal. La justice se prononcera le 19 mars prochain sur la validité de cette requête.

Pour l’avocate du FIBD, Me Giraud Van Haver, citée par le quotidien Charente Libre (20/02/2007), ce fameux document dérobé n’a toutefois pas grand intérêt puisque « ce qui est reproché à monsieur Thévenet, ce n’est pas de travailler pour un employeur, mais son mélange des genres. (…) Il utilisait les deux tiers de son temps de travail au Festival de la bande dessinée pour lequel il était rémunéré 8.000 euros par mois pour mener ses affaires pour la biennale de Seine-Maritime où il gagne 10.000 euros par mois. »

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