Festival Gribouillis de Bordeaux 2024: sept expos au programme
Le festival aura lieu du 12 au 15 septembre 2024 à Bordeaux.
Pour sa 4e édition, le festival Gribouillis de Bordeaux qui se tiendra du 12 au 15 septembre 2024 a concocté un nouveau bouquet d’expositions, des spectacles, des ateliers pour enfants, des rencontres tout public, 60 maisons d’édition et 70 auteurs invités en bande dessinée et livre jeunesse.
Ainsi, au programme des expositions éparpillées dans la ville, entre début septembre et fin octobre:
- « Les vibrations de la couleur » de Manuel Fior: il aime puiser ses histoires dans le dessin automatique et ses inspirations académiques dans les grands maîtres de la peinture, du cinéma et de la littérature. À travers une sélection de 250 planches originales, illustrations et croquis, issus de son atelier à Venise et de sa maison de famille à Udine, le festival Gribouillis propose, pour la première fois en France, une grande exposition rétrospective sur l’évolution graphique et en couleur d’un « fou de dessin ».
- « Le trait enfantin » de Delphine Durand: derrière la naïveté apparente de ses albums jeunesse « Ma Maison », « Bob & Cie » ou « Les Mous », elle joue avec le langage et aborde avec dérision des sujets plus sérieux, comme la condition humaine ou le sens de la vie.Petits et grands pourront ainsi découvrir plus de 200 dessins originaux, carnets de croquis, peintures, objets et autres surprises.
- « Le trait musardeur » de Nyslo: reconnaissable par sa multitude de traits fins, il produit des récits musardeurs alternant petites cases et compositions en pleine page. De sa grande série « Jérôme d’Alphagraph », où l’on suit un jeune apprenti libraire et sa Bourrique, en passant par des « Cabanes » et son dernier livre « Les Julys », cette exposition laisse à voir les « images mentales » d’un grand auteur qui nous émerveille par sa philosophie et sa douceur du quotidien.
- « Le trait mou » de Gus Bofa: cette exposition propose une sélection de ses œuvres marquantes, dont la découverte de ses eaux-fortes illustrant « Candide » de Voltaire en 1932. À l’image de l’homme, les dessins de Bofa sont lapidaires. Une ironie sèche en pondère la noirceur. Il congédie l’idée du gag pour des images qui sollicitent la sensibilité, l’empathie et l’intelligence du lecteur.
- « Une vie de regrets » de Gwendoline Desnoyers: corps solitaires, masques, animaux et végétation organique… A travers une centaine d’œuvres aux multiples techniques comme l’eau-forte ou la peinture à l’huile, cette exposition rend hommage à son art mystique et vivace.
- « Immatériel » de Jérôme Dubois: en s’appuyant sur un phénomène apparu dans la société japonaise dès les années 1990, le hikikomori, il développe, dans sa bande dessinée « Immatériel » publiée aux éditions Cornélius, une histoire de déshumanisation larvée, à la lisière du fantastique. Après « Jimjilbang », « Tes yeux ont vu », « Citéruine-Citéville », Jérôme Dubois illustre par des compositions rigoureuses, une réflexion vertigineuse sur ce qui nous constitue, sur ce que l’on est aux yeux de soi et de tous, et plus encore ce que l’on choisit – ou non – de laisser en héritage.
- Exposition des diplômés en Master illustration.
Le programme complet est à découvrir ici.
A noter que le festival a aussi sélectionné les 10 bandes dessinées, 10 albums jeunesse et 10 classiques illustrés les plus créatifs et originaux de l’année. Les lauréats seront annoncés lors de la manifestation.