Festival d’Angoulême: un plan de sauvetage présenté par des personnalités du 9e art

Il sont douze, dont des Grands Prix, à avoir signé un document intitulé « Angoulême, la renaissance », présenté au médiateur.

Jacques Renard, le médiateur nommé par le ministère de la Culture et de la Communication afin de résoudre la crise entre les éditeurs de bande dessinée et le Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, a désormais entre les mains ce qui se présente comme un véritable plan de sauvetage d’une manifestation « en péril ». Intitulé « Angoulême, la renaissance », ce document a été signé par douze personnes, dont sept Grands Prix – François Boucq, Florence Cestac, André Juillard, Martin Veyron, Régis Loisel, Frank Margerin, François Schuiten ainsi que le fils du co-fondateur de la manifestation Patrick Mardikian, le scénariste Benoît Peeters et les spécialistes de la BD Paul Gravett, Laurent Mélikian et Philippe Touboul -, et formule des propositions.

Selon les journaux Charente Libre et Sud Ouest, le collectif souhaite notamment confier le pilotage du festival à un « groupe de travail », composé de « de représentants des éditeurs, des auteurs, de l’Académie des Grands Prix, de la Cité, de spécialistes de la BD et de l’événementiel culturel »». Il imagine également la création d’une « artist alley », un espace « dans lequel les auteurs pourraient dessiner, dédicacer, exposer, permettre au public d’acquérir des créations originales », bref permettre aux auteurs « grands oubliés du festival » « d’y reprendre une place centrale ». Le document propose en outre que la récompense phare devienne le Prix du meilleur album et qu’un prix de l’humour soit créé. Outre la création d’un « vrai palais de la jeunesse » avec « des animations grand public » afin d’ouvrir davantage la manifestation aux jeunes, les douze signataires suggèrent par ailleurs « un jour d’avant » pour les Charentais, histoire qu’ils puissent découvrir les expositions avant tous les festivaliers.

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