Festival d’Angoulême: les premières conclusions du médiateur
L’Association du Festival de la BD et la société organisatrice 9eArt+ verraient leurs pouvoirs réduits.
Jacques Renard, le médiateur nommé par la ministre de la Culture afin de « refondre la gouvernance de la manifestation et de définir la répartition des responsabilités qui s’y attachent », a rendu ses premières conclusions. Il propose principalement que l’Association du festival, qui aujourd’hui délègue l’organisation de la manifestation à la société 9eArt+, perde son pouvoir unique pour intégrer une structure plus large aux côtés des partenaires publics (Etat, Région, Département, GrandAngoulême, ville d’Angoulême; chambre de commerce), des organisations professionnelles (syndicats des éditeurs, des auteurs) et des « institutions et structures actives » (Magelis, la Cité). C’est cette structure qui recevra les subventions, et non directement 9eArt+ comme aujourd’hui. La société organisatrice disposera d’un contrat limité à trois ans.
L’édition 2017 du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême aura en tout cas bien lieu. Un « comité de concertation » chargé de définir « sa ligne éditoriale » sera mis en place avec 9eArt+, les syndicats éditeurs et d’auteurs et le collectif des créatrices de BD contre le sexisme.
Autre point du rapport de Jacques Renard, toutes les instances de sélection et les jurys du festival bénéficieront de la parité hommes/femmes.