VICTOR LALOUZ – Tome 3. La rançon du succès

Recherche d’une colocataire, apprentissage de la conduite et nouvelles séances chez le psy, Victor Lalouz est de retour dans des gags plus tordants que jamais.

Ce qu’il y a de bien avec Victor Lalouz, c’est qu’il est tellement bête mais en même temps tellement sûr de lui qu’il n’est pas prêt de changer. Revoilà donc notre animateur de radio préféré dans de nouvelles aventures axées cette fois sur son insondable découvert bancaire suite à une série d’achats de produits de première nécessité tels qu’un vidéo projecteur ou un fauteuil massant… Sa quête d’une colocataire lui permettra-t-elle de rendre le sourire à sa banquière?

Troisième tome de la série, « La rançon de la gloire » est sans doute le meilleur. Diego Aranega est parvenu à imaginer des gags qui apportent quelque chose de nouveau par rapport aux deux tomes précédents tout en conservant ce qui fait la spécificité de son héros digne d’être sacré roi des abrutis: son obsession pour les filles et les seins, sa radinerie sans bornes ou encore ses problèmes psychologiques liés à une mère envahissante et un père travesti. Les sketches sont réellement tordants, notamment ceux où Victor décide de passer le permis de conduire. Tout en se cantonnant à des demi-pages, ils arrivent en outre à former une histoire cohérente. Après s’être trouvé un job dans le tome 1, un appart’ dans le deuxième, on formait le voeu qu’il arrive à se dégotter une copine dans le troisième. Ce ne sera pas pour cette fois finalement. Mais n’en doutons pas, le petit maigre aux oreilles décollées et aux dents de rongeur n’a pas dit son dernier mot.

– Dargaud