PERDY – Volume 1. Fleurs, sexe, braquages

Une braqueuse de banque, sorte de mix entre Calamity Jane et Hulk, sort de prison. Un western décalé et rythmé qui mériterait un scénario plus dense.

Avec « Perdy », l’auteur américain de « Musnet » – l’histoire d’une souris peintre à l’époque des impressionnistes – change radicalement de genre. Nous sommes en plein Far-West et Perdy sort de 15 ans de prison. Première préoccupation de l’imposante braqueuse de banque: retrouver son magot planqué.

Perdy jure, crache et n’a peur de personne, surtout pas des hommes qu’elle cogne et viole même à l’occasion… Le portrait qu’en fait Kickliy classe de suite ce western dans la catégorie de la comédie. On pense un peu à l’excellente série « Gus » de Christophe Blain avec une galerie de personnages atypiques et attachants. Il y a donc Perdy et sa poitrine aussi imposante que sa tresse, sa fille jolie comme une rose, Big Richard et sa « tête de bite » et une tripotée d’hommes tous plus machos les uns que les autres. « Perdy » s’avère toutefois moins réussi que « Gus »: les 160 pages de ce premier tome ont beau défiler sur les chapeaux de roue, elles manquent de surprise. Un deuxième volume est certes annoncé mais pour le moment, il ne se passe finalement pas grand chose… En outre, si le dessin est très expressif, il manque un peu de finesse. A noter toutefois, l’utilisation systématique des onomatopées qui apporte de l’originalité aux planches.

Dessin et scénario: Kickliy – Editeur: Dargaud – Prix: 19,99 euros.

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