NICO – Tome 2. Opération Caraïbes

Espionnage dans des Sixties revisitées mais toujours en pleine Guerre froide. Une série inspirée des grands classiques du genre qui manque un peu de caractère.

Les Sixties comme on ne les a jamais vues: Russes et Américains se livrent à une lutte sans merci pour récupérer discrètement une soucoupe volante extraterrestre. Nous sommes en 1966 et Staline est toujours au pouvoir tandis que Kennedy n’a pas été assassiné. Dans ce maelström, évolue Nico, séduisante agent de la CIA qui fait pour l’occasion équipe avec un certain Fidel Castro.

« Nico » est une uchronie, c’est-à-dire qu’à partir d’une situation historique existante, on créé un autre futur en modifiant certains évènements. Ici on croise donc la plupart des grandes figures de l’époque mais dans des situations différentes et ces années 60 là bénéficient de technologies ultra-modernes grâce à la découverte 20 ans plus tôt de deux premières soucoupes volantes. Les gadgets sont dignes d’un « James Bond », le rythme est enlevé, le trait de Berthet colle bien à l’ambiance tout comme le choix du papier. Les nostalgiques des séries B d’espionnage apprécieront sans doute malgré un scénario aux rebondissements rocambolesques malheureusement beaucoup trop tordu, une Nico charmante mais qui n’a pas le charisme de James Bond et des dialogues n’atteignant pas le niveau d’humour qu’on attendrait de ce genre de récit de série B.

Dargaud

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