MARTIN BONHEUR

Agathe débarque dans un village de Normandie pour rencontrer son père pour la première fois. Une parenthèse normande romantique et optimiste.

C’est une petite station balnéaire normande, envahie de touristes l’été mais déserte le reste de l’année: Veules-les-Roses, 50 habitants dont une majorité de petits vieux et le jeune Martin qui n’aime rien de plus que leur tenir compagnie et les aider au quotidien. Mais quand Agathe la Parisienne débarque un jour avec comme but de rencontrer le père qu’elle n’a jamais connu, c’est le coup de foudre…

« Martin Bonheur », c’est un one-shot de 80 pages qu’on lit quand on a un peu le blues, quand on a envie d’une jolie histoire d’amour, de preuves d’amitié et d’humanité. Mêlant romance et intrigue policière (un mort et un vol), le récit de Jérôme Félix (« L’Héritage du diable », « Hollywood boulevard », « Deuxième Chance ») et Louis Stéphane (« Tessa Agent Intergalactique », « Anges & Démons ») est dynamique, plein de fraîcheur et foncièrement optimiste. Certes l’ensemble est consensuel, certes certaines ficelles du scénario sont trop faciles (Agathe en pleine crise de somnambulisme qui vient parler au balcon sous le nez de Martin…), certes la petite touche fantastique avec les sculptures qui parlent n’apporte pas grand chose à l’histoire, mais la lecture s’avère plaisante: il met de « la couleur chez tous ceux qui voyaient la vie en noir » pour reprendre l’une des phrases de l’album.

Dessinateur : Stéphane Louis – Scénariste : Jérôme Félix – Editeur: Bamboo, collection Grand Angle – Prix: 16,90 euros.

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