LES VOLEURS DE CARTHAGE – Tome 2. La nuit de Baal-Moloch

Nos cinq apprentis voleurs de trésor adviendront-ils à échapper à la chute de Carthage? Fin apocalyptique d’un diptyque audacieux et passionnant sur un casse version péplum.

Avec « Les voleurs de Cartage », le grand spectacle à la mode antique est au rendez-vous. Si le ton du premier opus était plutôt léger, ce second gagne en intensité dramatique: Carthage est assiégée, sur le point d’être pillée et détruite par les soldats romains. Horodamus le Gaulois et Berkan le Numide, deux bandits pas très futés associés à la belle vestale Tara et le prêtre grec Antigone, parviendront-ils à profiter du chaos pour subtiliser le trésor de la cité?

Une ville à feu et à sang, des batailles sanglantes, des viols, des morts atroces, des innocents sacrifiés… Alors que nos héros restent fidèles à eux-mêmes, le lecteur découvre avec surprise que la comédie a cédé la place à l’horreur, que les tons chauds se sont assombris et que les encrages se sont faits plus charbonneux. La machine s’emballe dans cette atmosphère de fin du monde et la destinée tragique de Carthage ne fait bientôt plus aucun doute. C’est à la fois drôle et cruel, grandiose et passionnant. Le premier tome des « Voleurs de Carthage » avait été nominé au Festival international d’Angoulême 2014, ce nouvel opus mériterait encore davantage…

Dargaud

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