LA BICYCLETTE

L’histoire d’une brève amitié entre un soldat japonais et un jeune Singapourien en pleine Seconde Guerre mondiale. Leur point commun? L’amour du vélo. Une anecdote historique touchante.

C’est un vieux vélo cabossé et transpercé d’une balle à l’arrière que le directeur du musée de la guerre retrouve au fond d’un puits à Singapour sur les indications de M. Lim Ah Cheng. Ce vieux monsieur va alors lui raconter comment cette bicyclette s’est retrouvée là, quelque 70 ans auparavant, en 1942.

Cheah Sinann est originaire de Malaisie, pays envahi par l’armée japonaise durant la Seconde Guerre mondiale. Pour parcourir le territoire jusqu’à Singapour, les soldats nippons utilisèrent un moyen de locomotion étonnant: la bicyclette… C’est donc sur un fait historique que s’appuie l’auteur pour son premier roman graphique en noir et blanc. Mais pas de grande fresque héroïque ici, « La bicyclette » est comme une petite anecdote de l’Histoire, l’histoire d’une amitié entre un jeune Singapourien rêvant de faire du vélo et un soldat japonais au grand coeur qui aspire à participer aux Jeux Olympiques en cyclisme. Le récit n’en est pas moins sensible et attendrissant. Venu du dessin de presse, Cheah Sinann dresse une jolie galerie de personnages, d’un trait épais semi-réaliste avec des visages exagérément grossis comme pour en faire ressortir les expressions.

Dessin et scénario: Cheah Sinann – Editeur: La Boîte à Bulles – Prix: 15 euros.

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