GOLDEN DOGS – Tome 4. Quatre

Les Golden Dogs se reforment pour un dernier gros coup. Fin sans panache des aventures du quatuor de voleurs le plus redouté de Londres. Une grosse déception.

« Golden Dogs » semble être une parfaite représentante de ces séries dont le début laisse présager le meilleur mais qui s’avèrent être finalement une grosse déception. Dans ce quatrième et dernier opus, les Golden Dogs se reforment pour un ultime coup d’éclat: dérober les joyaux de la Couronne! Mais le juge Aaron, alerté du projet, poste des centaines d’hommes aux endroits stratégiques avec la ferme intention d’arrêter le quatuor. Les Golden Dogs réaliseront-ils le coup de siècle malgré les efforts du juge? Saura-t-on enfin qui de Orwood, Fanny, Lario et Lucrèce, a trahi le groupe? Certes il y aura du vol de bijoux, certes il y aura de la bagarre, mais que tout cela se passe sans éclat ni jouissive montée d’adrénaline! Le travail graphique sur un Londres à la sordide ambiance pré-victorienne est pourtant réussi mais l’histoire, tel qu’elle est construite, ne cesse de casser l’action avec des passages répétitifs sur la complexité des relations amicales et amoureuses entre des personnages auxquels on a de toute façon bien du mal à s’attacher depuis le début de la série. Et que dire du très peu convaincant rebondissement limite mystique qui ne dépareillerait pas dans un film d’horreur rétro ou dans un remake de « Frankenstein ». Avec cette intrigue sans queue ni tête, on se demande ce que Desberg a bien voulu nous raconter avec cette série? Au bout du compte, les « Goldens Dogs » partent chacun de leur côté en nous laissant avec cette question et sans que leur destin nous intéresse vraiment.

Le Lombard

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