DAYBREAK

Dans un monde post-apocalyptique rempli de zombies, vous vous réveillez aux côté d’un survivant manchot. Une narration en vue subjective originale mais qui trouve ses limites.

C’est dans un monde post-apocalyptique, avec des zombies au milieu des ruines, que nous plonge « Daybreak ». Ce one-shot en noir et blanc, dont une adaptation en série Netflix est en cours, est pourtant plus original que le laisse imaginer ce court synopsis. Car l’Américain Ralph (« Cave-In », « Climbing out ») nous place d’entrée, nous lecteurs, comme protagonistes de ce récit puisque nos yeux s’ouvrent sur des décombres face à un jeune homme manchot aux vêtements en lambeaux qui nous salue, nous emmène dans une cachette plus sûre et nous propose à manger.

Au fil de nos pérégrinations à ses côtés, le manchot va nous inviter à participer activement : aller au ravitaillement, donner une hache salvatrice à notre compagnon, etc. Bref, une sorte de « survival » dont nous sommes le héros, au trait simple mais agréable. L’idée de cette vue subjective est bonne, la narration fluide mais le principe du monologue finit par lasser, le récit tirant en longueur sans qu’on en voit vraiment l’intérêt puisque l’intrigue reste très simple et que la tension ne monte pas crescendo. Passé la surprise, « Daybreak » résonne donc surtout comme un plaisant exercice de style.

Dessin et scénario : Ralph – Editeur : Delcourt – Prix : 19,99 euros.

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