COMTE CAIN – Tome 1. La Juliette oubliée

La première série de l’auteur d' »Angel sanctuary ». Les fans devraient sy retrouver.

Morte dans de mystérieuses circonstances, la jeune Suzette Hargreaves serait revenue d’entre les morts pour tuer les membres de sa famille. C’est du moins la rumeur qui se répand dans la ville alors que son cousin, Cain Hargreaves, semble en savoir long sur cette histoire…

« La Juliette oubliée » est le premier récit d’un album qui compte en fait cinq nouvelles dont la plupart ont pour héros le comte Cain Hargreaves, amateur et collectionneur de poisons. Celui-ci est amené à enquêter sur des phénomènes étranges qui se déroulent dans l’Angleterre victorienne du XIXe siècle.

Antérieur au 1er tome d' »Angel Sanctuary » qui a révélé Yuki Kaori en France, ce premier album de « Comte Cain » possède déjà le style caractéristique de la mangaka: une ambiance gothique, des phénomènes à première vue paranormaux, des personnages très nombreux à la psychologie tourmentée. Le dessin est peut-être un peu moins fin et l’atmosphère moins lourde mais le graphisme est aussi plus clair.

Pour le moment, les nouvelles ne semblent avoir aucun lien entre elles, si ce n’est pour trois d’entre elles la présence du comte. Un comte dont on commence à peine à cerner quelques traits de sa personnalité. Mais les tomes suivants devraient brosser davantage le portrait de ce jeune homme. Une note de l’éditeur précise que le Cain du manga fait directement référence au Caïn de la Bible, meurtrier de son frère Abel. On imagine donc que peu à peu des histoires de rivalité familiale, voire de meurtres, seront mises à jour. Dans le « Comte Caïn » de Kaori Yuki, les références sont aussi cinématographiques (prénoms d’acteurs, « Twin peaks », « New cinema paradise », etc) ou littéraires (« Alice au pays des merveilles »). On sent que l’auteur a mis tout ce qu’elle aime dans ce manga.

Reste à savoir maintenant si les fans de l’auteur suivront car les histoires sont très courtes et l’on a guère le temps de bien rentrer dans l’intrigue.

Tonkam

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