Dupuy et Berberian incisifs

Les deux Grands Prix du festival de la BD d’Angoulême ne mâchent pas leurs mots à l’encontre de l’éditeur de Glénat dans une interview à Charente Libre.

Venus en repérages à Angoulême pour la préparation du 36e Festival international de la bande dessinée et l’exposition qui leur sera consacrée, Dupuy et Berberian mettent les pieds dans le plat.

Dans une entretien avec le quotidien Charente Libre (21/05), le duo Grands Prix du festival 2008 s’en prend aux éditeurs qui n’ont pas lu les BD qu’ils publient: « Tout ce qui les intéresse, c’est d’occuper le terrain. Ils font énormément de tort à la BD. Il y en avait un comme ça, qui s’appelait Filippini, chez Glénat. Il a noyé des tas de copains dans des rivières de merde. A cause de types comme ça, on a cru au début des années 90 que la BD était morte. Les librairies spécialisées vendaient plus de chaussettes et de cravates que d’albums. On pourrait d’ailleurs peut-être créer un prix Filippini pour l’éditeur le plus pourri. Mais ça ne serait pas un prix, ce serait une corde ».

Plaisanterie ou non, les éditeurs apprécieront, Henri Filippini en tête.

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