SILLAGE – PREMIÈRES ARMES – Tome 1. Esprit d’équipe

Nävis est sélectionnée pour servir Sillage avec d’autres postulants. Mais alors qu’ils sont en route pour leur première mission, leur vaisseau se crashe. Un nouveau spin-off de la célèbre série sympathique mais pas forcément indispensable.

Depuis sa création en 1998, la série à succès de Morvan et Buchet a déjà fait plusieurs petits: « Les Chroniques de Sillage » (un recueil d’histoires réalisées par différents auteurs) et « Nävis » (l’enfance du personnage principal de la série). « Sillage – Premières armes » est le petit dernier, placé entre les tomes 2 et 3 de la série principale. Il se propose de revenir sur les débuts de Nävis en tant qu’agent spécial de la Constituante de Sillage. Avec les autres nouvelles recrues, la seule représentante connue de la race humaine est envoyée sur Tabia Mbaya Pembe, un astre en développement où se préparent des élections sous tensions. Mais leur vaisseau se crashe…

Pour les fans de la première heure de la jolie Nävis, la méfiance est forcément un peu de mise. Les spin-off sont à la mode et la qualité ne suit pas toujours. Ici, hormis ses formes de rêves, ses bandes blanches sur tout le corps et ses coiffures improbables, l’héroïne ressemble peu à l’originale. Logique, passé au scénario Buchet a cédé les crayons à Pierre-Mary Chan qui a débuté dans l’univers du jeu vidéo avant de signer « Cross Fire » chez Soleil. Un passé de designer en jeu vidéo qui se voit: la nouvelle Nävis est ultra dynamique, sautant, rampant et bondissant à travers des cases grandes et aérées. Pour le reste, on retrouve la jeune héroïne des débuts, plus espiègle que l’adulte développée dans les derniers albums. L’histoire est aussi classique avec comme toujours, une nouvelle planète, des tensions politiques, un méchant, des combats et des nouveaux amis… Une lecture détendante tout à fait dans le style « Sillage » donc mais qui n’apporte a priori pas grand chose de nouveau à cet univers. Rien d’indispensable en tout cas.

Delcourt

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