O.P.K – Tome 2. Hard-core

Deuxième partie d’un polar plutôt bien mené autour de l’assassinat de joueurs de jeux vidéo en ligne.

L’enquête de l’agent d’Interpol Mark Marsten et de son équipe de l’OPK entre dans une phase concrète. Ils viennent de comprendre que les « No-life », des dingues de jeux vidéos, s’organisent pour assassiner les joueurs du jeu en ligne ROA considérés comme tricheurs. Justement l’un d’eux étant sur le point de se faire éliminer à Rome, Marsten s’y rend sur le champ.

On aime « O.P.K » pour cette plongée dans l’univers international des jeux vidéos virtuels et des avatars. On aime « O.P.K » pour les planches dynamiques et le dessin épuré et énergique de Bedouel. On aime aussi « O.P.K » pour ses dialogues et la personnalité de ses personnages, en particulier Marsten, pince-sans-rire sarcastique, grincheux et désabusé aux réparties cinglantes. Pour toutes ces raisons, et aussi parce que l’affaire semble plus complexe qu’il n’y parait – l’apparition d’un second groupe de tueurs qui, eux, éliminent les assassins de joueurs -, on se laisse embarquer dans cette série sympathique. On regrettera juste que, finalement, il ne se passe pas énormément de choses sur un tome, ce deuxième opus ayant ainsi tendance à répéter de plusieurs manières ce qu’on avait compris immédiatement, à savoir l’existence d’un réseau mutualisé de joueurs à la rancune tenace.

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