LES COLOCATAIRES – Tome 1. Le quatrième passager

Trois jeunes en cherchent un quatrième pour partager un appartement. Ce sera Max pour le meilleur et surtout le pire. Une petite comédie sans prétention mais dans l’air du temps.

Ils sont trois potes d’une vingtaine d’années, Julien, Jean-Michel et Antoine qui partagent le même appart’. A la recherche d’un quatrième larron pour payer le loyer, ils finissent par trouver Max. Paresseux et sans-gêne, le jeune homme va vite semer la pagaille dans la vie des colocataires.

L’idée de départ vous rappellera inévitablement « L’Auberge Espagnole » de Cédric Klapisch ou même la série TV « Friends ». Bref tous ces jeunes gens amenés à vivre ensemble pendant plusieurs mois, qui partagent de bons moments mais qui doivent aussi supporter les défauts des autres.

Le sujet est à la mode. Et comme le laissait présager le titre, « Les colocataires » est une petite comédie du quotidien en 48 pages avec son lot d’anecdotes rigolotes ou non. Le dessin est moderne, les couleurs attirantes. Ce premier tome plante bien le décor, les dialogues sont naturels et Runberg nous offre même un rebondissement final inattendu. Bref, de quoi passer un bon moment a priori avec des jeunes pris entre plans drague foireux, révolte étudiante qui gronde et entrée timide dans la vie active.

Mais on reste quand même sur notre faim. On ne trouve pas dans « Les colocataires », le petit plus qui nous ferait craquer. Les personnages ne sont pas plus attachants que cela et le 4e, Max, est lui carrément antipathique. Le bougre sera-t-il amené à revenir dans les prochains tomes? On l’espère moins irritant en tout cas.

Dupuis

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