LE DERNIER TEMPLIER – Tome 1. L’encodeur

Lors d’un vernissage à Manhattan, des cavaliers templiers terrorisent le public et dérobent un précieux reliquaire chrétien. Une archéologue et un agent du FBI enquêtent… Une fidèle adaptation BD du palpitant best-seller.

Acre, 1291: Alors que la ville est prête à tomber sous les assauts des troupes mamelouks, deux templiers parviennent à s’enfuir emportant avec eux un précieux coffret contenant « l’avenir de leur ordre ». New York, aujourd’hui: le Metropolitan Museum of Art inaugure une grande exposition consacrée aux trésors du Vatican. Quatre cavaliers en costume médiéval surgissent alors, massacrent les invités et s’enfuient avec un précieux coffret, contenant un « encodeur à rotor ». Tess, archéologue, assiste à la scène.

Les Templiers ne cessent d’inspirer les auteurs que ce soit au cinéma ou en littérature. Avant d’être une BD, ce « Dernier Templier » là a d’ailleurs été un roman de Raymond Khoury. Traduit en 38 langues, il s’est vendu à cinq millions d’exemplaires. En l’adaptant, Miguel Lalor – qui n’est autre que Miguel, le dessinateur de « Myrkos » – reste fidèle à l’ouvrage.

Il semble bien difficile a priori de faire original tant on a l’impression que tout a déjà été dit sur ces fameux moines soldats. Certes, par certains côtés le scénario reste convenu: une machine mystérieuse susceptible de remettre en cause beaucoup de choses (mais quoi?), un méchant dans l’ombre, un cardinal pas très catholique… Mais rapidement la sauce prend grâce au traitement de l’histoire sous forme d’une enquête policière – Sean Reilly, un sympathique agent du FBI, va essayer de démêler les fils de cette histoire avec l’aide de la jolie Tess – ainsi qu’à certaines scènes d’action particulièrement impressionnantes, comme l’arrivée des guerriers à cheval au musée. Ajoutée à cela, une esquisse de relation amoureuse, et on obtient un premier tome finalement plein de promesses.

Dargaud

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