JOUR J – Tome 18. Opération Charlemagne

1943, la France et l’Angleterre sont en guerre et, depuis Londres, des résistants français lancent sur Saint-Nazaire une opération d’espionnage. Nouvel épisode de la longue série chronique. Un album qui manque de souffle.

« Opération Charlemagne » est basé, comme tous les albums de la série, sur l’uchronie: à partir d’une situation historique existante, on créé un autre futur en modifiant certains évènements. Ici, nous sommes en 1943 et la France, dirigée par le régime fasciste de Laval, est en guerre contre l’Angleterre. Soupçonnant la France de mettre au point une arme secrète, des résistants français exilés à Londres lancent alors une opération d’espionnage au dessus des chantiers navals de Saint-Nazaire.

Cette opération aérienne est l’occasion pour le spécialiste des avions Milorad Vicanovic, alias Maza (« Lady Spitfire », « Wunderwaffen ») de montrer toute son habileté dans les combats aériens avec son trait fin et soigné. Le récit, faisant intervenir dans des rôles inattendus une Simone de Beauvoir en responsable de la propagande au ministère de l’information ou un Georges Marchais en accompagnateur des musiciens de l’orchestre de Moscou, entre autres, n’est pas inintéressant mais il manque de rythme. La suite de cet album – qui fait partie d’un triptyque débuté avec le tome 14 – aura peut-être davantage de pêche. Il devrait s’intituler « Le Crépuscule des damnés ».

Delcourt

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