FRANCOIS FERDINAND

Les dernières semaines de la vie de l’archiduc François-Ferdinand dont l’assassinat à Sarajevo en 1914 déclencha la Première Guerre mondiale. Instructif et vivant.

L’archiduc François-Ferdinand de Hasbourg, l’homme dont la mort le 28 juin 1914 à Sarajevo déclencha la Première Guerre mondiale. L’historien Jean-Yves Le Naour, qui gère les albums de Grand Angle dédiés au centenaire de la Guerre 14-18 (« L’ambulance 13 », « La faute au Midi », Les godillots », « Pour un peu de bonheur », « SOS Lusitania »), nous fait entrer dans l’intimité de l’héritier du trône d’Autriche et de sa famille quelques semaines avant le fameux évènement.

Et c’est un portrait terriblement humain que l’historien nous brosse. Les faits historiques – la géopolitique, les jeux d’alliances et l’assassinat lui-même – ne sont pas oubliés mais c’est un mari amoureux de sa femme (une comtesse désargentée et humiliée par la cour parce qu’elle n’est pas de sang royal), un père attentionné, un homme hautain en public, moins belliciste qu’on le dit et plus intéressé par la chasse que par la politique. Un destin hors-norme qui se lit ainsi avec plaisir alors même que le dénouement du récit est évidemment connu par avance. C’est vivant, bien lisible grâce au trait réaliste de Chandre, et cela va au delà de ce que nous avons appris à l’école dans nos livres d’Histoire. Un dossier de huit pages sur l’archiduc signé Jean-Yves Le Naour et enrichi de photos d’époque complète l’album.

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