DANS MON OPEN SPACE – Tome 4. Variable d’ajustement

Vent de panique au bureau: deux « men in black » débarquent pour un audit. Nouvelle plongée dans la jungle moderne de l’entreprise. Bien vu.

Branle-bas de combat dans la société de lingerie où bosse Hubert et James! Un audit mené par deux jeunes loups en costume cravate est sur le point de commencer. Stress et pressions en perspective pour Roland, le big boss, qui commence à parler variables d’ajustement, comprendre coupes dans les effectifs. Le point positif est que plus personne ne traîne autour de la machine à café…

Cela fait quatre ans que James met en boîte le monde impitoyable de l’entreprise. Quatre ans que l’on reconnaît sous la forme d’animaux l’un ou l’autre de nos collègues et supérieurs: le patron qui ne pense qu’à réduire les charges mais augmenter ses propres économies, le responsable informatique limite autiste, les chefs misogynes, les salariés toujours prêts à revendiquer leurs droits mais jamais là pour la grève, etc. James qui a lui-même connu les « joies » de l’entreprise avant de se consacrer à la bande dessinée n’a pas fini de régler ses comptes.

Publiés chaque semaine dans le magazine économique Challenges, les gags obéissent au même principe que dans les tomes précédents: deux gags par planche sous la forme de deux gaufriers de six cases chacun. Priorité est donné aux dialogues, aussi le trait est simple, les décors quasi inexistants juste rehaussés d’un aplat de couleur en fond.

C’est efficace, forcément un peu redondant tout de même si vous suivez « Dans mon open space » depuis le début. Mais la crise grecque est passée par là et offre de nouvelles perspectives. Ainsi entre un candidat au poste de responsable du contrôle de gestion au prénom grec et un autre au prénom allemand, le choix est vite fait…

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