ALPHA – Tome 8. Jeux de puissants

Une nouvelle aventure pour Alpha et Sheena sur fonds d’attentats en tous genre. Une histoire qui promet d’être intéressante mais beaucoup trop confuse.

La CIA a le nez fin. Coup sur coup, elle parvient à déjouer plusieurs attentats: contre le Premier ministre suédois venu inaugurer une exposition dans le Delaware, contre l’ambassade américaine à Paris, contre un bâtiment de l’US Navy amarré dans un port du Maine… A chaque fois le département de Harve Lawrence a réussi de justesse à éviter le pire. Des coïncidences quelque peu troublantes.

Après avoir sauvé la vie du président des Etats-Unis lors du cycle précédent, Alpha et sa coéquipière Sheena s’ennuient ferme n’ayant aucune mission intéressante à se mettre sous la dent. D’ailleurs en dépit de leur statut de héros, on ne les voit pratiquement pas dans cet album qui lance une nouvelle intrigue. Mythic emploie entièrement son album à la mise en place de l’histoire, les actions se succédant les unes aux autres sans qu’on puisse encore faire le lien entre elles. Ainsi, ce 8e tome se construit comme une suite d’attentats déjoués avec de temps en temps de courtes scènes où Alpha dîne avec le président et se morfond sur son sort.

Certes, le suivi des attentats donne un album plein d’action qui démarre sur les chapeaux de roues mais au bout du compte on y comprend pas grand chose et on trouve assez vite le temps long.

La bonne surprise vient du personnage de Scala, la séduisante tueuse blonde en couverture, qui est intéressant. A tel point qu’elle vole même ici la vedette à notre héros!

Le Lombard

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