ALEXANDRE POMPIDOU – Tome 1. Lard moderne

Fils de bouchers et gaffeur de première, Alexandre se démène pour exposer ses oeuvres dans l’une des galeries les plus réputées du monde. Humour potache au menu.

On ne le dira jamais assez, dans le cochon tout est bon, y compris faire de l’art. Fils de boucher et fraîchement diplômé en art, le jeune Alexandre a un objectif: exposer ses oeuvres dans l’une des galeries les plus réputées du monde. Oui mais voilà, il vient de refuser – de manière très impolie – l’invitation d’une étudiante qui l’invitait à sa fête. Or la jeune Myrtille n’est autre que la fille du fameux galériste. Dès lors, Alexandre n’aura de cesse d’essayer de rattraper le coup et de montrer l’étendue de son talent artistique.

Alexandre n’est pas seulement un artiste. Il est surtout terriblement maladroit et tellement gaffeur que rien ne se passe jamais comme il le veut. Les péripéties de ce sculpteur de viande sanguinolente, affublé de deux potes pas très finauds, sont plutôt amusantes, tout comme le portrait caricatural des parents bouchers d’Alexandre qui le verraient bien reprendre le commerce familial. Alexandre, lui, avec sa détermination insensée, est du genre attachant. Mais attention, pas de fine analyse sur l’art moderne ici, l’humour reste léger, potache voire même parfois un peu vulgaire.

Une histoire (prévue en deux tomes) sans prétention donc mais qui détend un moment et qui bénéficie du trait agréable de Witko. Alexandre finira-t-il par devenir le roi de la baraque artistique?

Le Lombard

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