Les 20 bougies de «BD Boum»

Le festival de bande dessinée de Blois s’ouvre aujourd’hui et déploie jusqu’à dimanche ses images dans la ville.

Blois accueille pour trois jours (28, 29 et 30 novembre) le festival de bande dessinée 2003 qui fête ses 20 ans d’existence. Une centaine d’auteurs participent à cette édition.
Onze expositions ornent les murs de la Halle-aux-grains et de la bibliothèque Abbé-Grégoire dont celle consacrée à François Bourgeon («Les passagers du vent», «Les compagnons du crépuscule», «Le cycle de Cyan»), à qui fut décerné en 2002 le Grand prix du festival. Outre ses originaux, l’exposition Bourgeon présente quelques documents préparatoires ainsi que des maquettes et des plans-reliefs qu’il a construits pour ses décors: Les autres expositions: «20 ans de bd Boum»; Jean-Yves Ferri; Le supermarché Ferraille; Le Prix Jeune Public Ligue de l’Enseignement (Fabrice Lebeault); une rétrospective sur Marcel Marlier, le papa de «Martine»; Mezzo; Denis Deprez; Transports Sentimentaux (Etienne Le Roux et Luc Brunschwig); Murs citoyens: « Naufrage Prestige » et « Les sectes ».

Côté pédagogique, BD Boum propose des ateliers de graphisme et d’écriture pour les enfants. Côté social, c’est essentiellement la poursuite de l’action menée auprès des détenus de la maison d’arrêt de Blois et la publication d’un album collectif (dessins d’Andreas, Cornette, Davodeau, Duprat, Edith, Fournier, Guérineau, Espé, Joub, Juillard, Hyuna, Larcenet, Mézières; scénario de Corbeyran) intitulé «Paroles de parloirs». Réalisé à partir de témoignages de familles de détenus, il fait suite à «Paroles de taulards» (1999) et «Paroles de taule» (2001). Le premier était un recueil de témoignages de détenus racontant leur vie d’avant et de pendant et leurs rêves d’après. Le second jouait sur des témoignages croisés de détenus et de surveillants.

Bd Boum

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