Clash au CNBDI, le directeur démissionne

Critiqué au sujet de ses indemnités de licenciement, André-Marc Delocque-Fourcaud a démissionné du Centre national de la BD et de l’image à Angoulême.

« J’ai présenté ma démission (…). Cette décision rend caduque la procédure de licenciement en cours me concernant ». C’est parce ce simple communiqué qu’André-Marc Delocque-Fourcaud a annoncé mercredi soir qu’il quittait son poste de directeur du CNBDI d’Angoulême (Centre national de la bande dessinée et de l’image).

Son départ était de toute façon prévu dans le cadre de la réorganisation prochaine du CNBDI en établissement public de coopération culturelle. Mais ce sont les critiques sur le montant de ses indemnités de licenciement – 45.000 euros -, lancées publiquement par le président socialiste du conseil général de Charente, qui ont précipité les choses. Michel Boutant a notamment qualifié cette indemnité de « scandaleuse (…), une insulte aux contribuables, qui me reste en travers de la gorge », des propos rapportés par le quotidien Charente Libre. « Je peux comprendre qu’un cadre dans une entreprise privée prétende à une part des bénéfices auxquels il a participé et puisse prendre de l’argent en partant, autant je ne peux l’accepter dans le public », a ajouté le président du Département lors d’une réunion de Magelis, le Pôle image d’Angoulême.

A la tête du CNBDI depuis près de 11 ans, André-Marc Delocque-Fourcaud quittera donc ses fonctions sans indemnités de licenciement, en septembre 2005.

Share